ϟ nom : wallace. ϟ prénom : keir. ϟ autres prénoms : duncan. ϟ surnoms : même si tu ne raffoles pas des sobriquets que ta profession t'obliges à porter, il n'est pas rare de te connaître sous le pseudonyme du king of knives, bien que ton numéro le plus apprécié soit celui du lancer de couteau, on te respecte pour tes talents à l’arbalète et au tir à l'arc et tu deviens l'incroyable archer, the amazing bowman. ça te parait complètement ridicule. ϟ date de naissance : vingt-trois novembre mile neuf cent soixante quatorze. ϟ Âge : quarante ans. ϟ lieu de naissance : falkirk, écosse. ϟ origines : écossaises. ϟ nationalité : tu as la double nationalité australienne et écossaise. ϟ lieu de résidence : perth, en australie. tu n'aimes pas les maisons, les choses stables. tu préfères ta caravane délabrée que tu traînes depuis dix ans sur le sol australien. toujours en mouvement. l'excuse de l'artiste, n'est-ce pas ? ϟ étude(s) : ton père préférait t'apprendre à chasser plutôt qu'à compter. tu ne sais pas ce que c'est, les études. tu as essayé de t'instruire sur le tas, en lisant des livres avec le mal qu'un illetré comme toi pouvait avoir. tu n'aimes pas en parler. d'ailleurs, tu n'aimes pas parler du tout, personne ne t'as appris à aller vers les autres, c'est un autre devoir de l'école, n'est-ce pas ? ϟ métier(s) : lanceur de couteaux dans le Fantastic Circus. archer d'élite, tu peux pulvériser la pomme, qui repose sur la caboche de la minette d'en face, les yeux fermés. littéralement. ça en fait frémir plus d'une dans l'audience. loup solitaire du cirque. monstre de foire à toi tout seul, on alimente toutes les rumeurs à ton sujet. pourquoi est-il si rustre, si seul ? personne ne te connait vraiment. ϟ orientation sexuelle : tu n'as jamais eu le temps de t'attarder sur ces choses-là. occupé à fuir ton ombre. celles des autres, également. pourtant tu ressens cette flamme en toi, qui brûle aveugle à la nature des autres. passion des êtres. passion des regards. si tu t'attardes sur quelqu'un, tu t'accroches à lui, qu'importe son genre.ϟ statut social : bien seul. même si on te dit marier à ta caravane et à ton espace vital. ϟ couleur naturelle des cheveux : blond. depuis ton arrivée en australie, ils sont bien plus foncés. tu choisis d'être quelqu'un d'autre ? ϟ couleur des yeux : bleus. ϟ taille : un mètre soixante dix-huit. ϟ groupe : maudits. ϟ rang : berserk.

ϟ Quelles sont ses principales qualités ▬ Tu ne sais ni où tu es, ni où tu vas mais l'inconnu ne t'effraie pas. Toute ton enfance, tu as été façonné pour survivre dans un milieu hostile. Celui des êtres humains, des bêtes sauvages, tu ne vois aucune différence, de toute manière. Ça te simplifie les choses. Tu te débrouilles. Comme toujours. Les solutions, tu les as grâce à ton instinct. Les situations difficiles pour les autres, elles sont si simples à tes yeux. C'est sûrement pour cela que tu gardes un calme olympien en toute circonstance. Tu troubles les gens avec ton regard fermé alors qu'il devrait s'écarquillé et tes lèvres closent là où elles devraient s'ouvrir frénétiquement. Tu essayes de garder le contrôle. Tu ne cèdes pas devant la noirceur. Tu ne peux pas te le permettre, n'est-ce pas ? Tu n'aimes pas faire du mal aux autres. Derrière le silence qui gèle l'atmosphère autour de toi, tu es sensible. Tu apprécies avec le regard. Tu aimes avec des murmures. Tu observes avec des paupières à peine levées. Tu as le cœur qui bat à cent à l'heure, comme un fou. Passion cachée par un nuage de fausse stérilité. Tu te lèves pour les autres, ceux avec qui tu arrives à nouer un lien. Un lien. C'est tout ce que tu demandes en réalité. Les autres y arrivent si facilement, n'est-ce pas ? Ceux qui te connaissent sont bien les seuls témoins. Tu ne trahis pas. Tu ne coupera jamais ce lien que tu as difficillement tissé entre toi et le monde extérieur. Être discret, ce n'est pas un don à tes yeux mais cela fait de toi quelqu'un d'étrangement agréable à côtoyer; sur la durée. Finalement, tu es un cadeau pour qui veut le recevoir. Tu n'es pas si dur contrairement à ce que laisse penser tes airs sévères, tes airs barbares. Tu ne sais pas recevoir de compliment. Tu ne sais pas recevoir de l'amour, en réalité. Peut-être faut-il commencer à essayer d'y remédier ? Pour toi, tu souhaites simplement ne faire de mal à personne et mourir dans le même trou duquel tu es sorti, quarante années auparavant. Mais ça, sans l'expliquer, on ne te l'accorde pas. Ton aura attire autant qu'elle repousse. Tantôt épouvantail, le mouton noir qui ne trouve pas sa place, puis prince exotique venu des terres d'écosses qu'on convoite comme un trésor. Toujours entre deux impressions. Sans jamais savoir pourquoi. Alors tu souris. Tu te révèles même très amical, surtout avec quelques verres dans le nez. Tu essayes de convenir mais tu n'y arrives jamais vraiment car tu es à part. Une bête solitaire, une bête que tu essayes de tuer. En réalité, tu aimes le monde, malgré les apparences de ton âme torturée. Tu aimes les gens. Tu écoutes avec un plaisir dissimulée toutes les choses qu'ils te disent. Parfois tu souris à leurs petits problèmes. Tu aimerais bien être aussi humain qu'eux. Tu les adores.

ϟ Quels sont ses principaux défauts ▬ Tu ne ferai pas de mal à une mouche sciemment, même si on te voit lancer des couteaux à longueur de journées sur des cibles et que tu n'en rates jamais unes. Pourtant, tu bouillonnes constamment. Rage latente qui saisit tes entrailles. Derrière tes gestes doux, il y a toujours cette envie viscéral de tout balayer. D'arracher. D'une main tendue à une patte aux griffes acérées. D'un baiser tendre à une morsure mortelle. Dire que tu es impulsif n'irait pas avec ta nature calme et distante. Pourtant, tu es une bombe à retardement. Les barrières que tu dresses entre toi et les autres, c'est le résultat de ta protection envers le monde extérieur. C'est ton cadeau pour l'humanité. On ne doit pas te blesser. On ne doit pas t'atteindre. Parce que tu ne peux pas te contrôler dans ces cas-là. Et les victimes, tu ne peux pas supporter leur regards. Cette malédiction te tues doucement alors que tu sembles indifférents sur le moment. Non. Tu as pleuré. Tu pleureras toujours. Car tu penses être une créature d'honneur. Et tu ne vois qu'un monstre dans le miroir. Contourner ta forteresse est plus ou moins facile pour qui sait s'y prendre. Le manipulateur endurci a alors accès à ton esprit naïf. De faux lien, toi qui ne demande que cela, c'est plutôt facile à inventer. Tu espères trop et tu te plantes. Souvent. Tu t'enveloppes d'une couche épaisse de mystère car ton passé t'effraie plus que tout au monde. Tu regrettes. Tu t'énerves. Tu te maudis. Cas désespéré. Tu es un enfant sans enfance. Tu ne sais pas aller vers les autres et tu ne t'en sens pas digne. Tu préfères paraître rustre aux premier regards. Une brute sans sentiments. Une bête incapable d'aimer. Tes mots peuvent blesser alors que tu ne les penses pas. Tes sarcasmes lacèrent aussi bien que tes couteaux. Ton amertume est un mécanisme de défense plutôt efficace.

ϟ Caractéristiques physiques particulières ? ▬ Ton corps est marqué par ta vie étrange, par tes excès et ton attitude de rustre. De toutes tes cicatrices, celle que tu as sur la cuisse est la plus marquante. Une balafre qui couvre ta peau, une marque de ton enfance. Tu te souviens de ton père, de ton héritage, quand tu poses tes yeux dessus. Tu as perdu l'annulaire de ta main gauche lorsque tu étais adolescent suite à un accident de chasse, en Ecosse. Tu préfères mentir en prétextant un entrainement avec un couteau après quelques bières de trop, c'est plus simple que parler de ton passé dans ton pays natal. Quelques coupures dans le dos, naturellement installées à force de se battre pour survivre, avant l'Australie. Tu t'habilles comme un clochard. Un motard, peut-être. Pantalon troué, chaussures usées, vestes en jeans qui se désagrègent petit à petit. Tu t'en fous, de ton look.

ϟ Autres caractéristiques particulières ? ▬ Tu considères ta caravane comme une église sacrée. C'est bien la seule chose matérielle pour laquelle tu peux te foutre en rogne de façon assez expéditive. Tu apprécies y boire quelques bières, tous les soirs après ta prestation au cirque. D'ailleurs, tu n'as jamais décidé d'être un artiste de cirque. Tu débarquais simplement dans une ville et tu voulais te faire de l'argent. Toi qui cherchais un emploi où tes compétences particulières ne blesseraient personne. Si on te demande comment tu es devenu si agile avec un couteau ou au tir à l'arc alors que tu es plus ou moins nouveau dans le métier, tu réponds simplement que tu es un ninja. Oui, tu as de l'humour. Mais tu l'utilises avec un tête d'enteremment et une voix terne ce qui nuit un peu à l'effet désiré. Tu essayes de t'intégrer, tu es maladroit avec les conventions sociales. Ce que tu redoutes le plus ? Les histoires de fantômes, les événements où tu dois serrer la main à plusieurs personnes et donc que les gens pénètrent ton espace vital et qu'on finisse par apprendre ce que tu as fait en Ecosse. Tu ne sais pas écrire, mais tu arrives à lire, même si tu as quelques lacunes. Tu préfères ne pas étaler tes difficultés. Tu peux survivre seul dans la nature totale pendant plusieurs semaines mais tu ne peux pas écrire une carte de vœux à ta grand-mère. - tu n'en as pas, de toute manière - Tu penses n'avoir que ton père comme famille, même s'il n'assume pas son rôle avec brillo, tu ne lui en veut pas de t'avoir isoler du monde. Tu penses mêmes comprendre, avec le temps. Au vu de ce que tu caches en toi, c'est préférable.

ϟ À quel genre de personnage avons-nous affaire ? ▬ Élevé par ton père dans une maison - ou une cabane - isolée en pleine forêt écossaise, tu as su très tôt que tu n'étais pas comme les autres. Pour la simple et bonne raison que ton père était atteint de la même malédiction que toi et qu'il en était fier. Il en était même fou, lorsqu'il évoquait les guerriers, les ancêtres, sacrifiant leurs humanités pour aider leur clan en perdition. Tu as toujours été effrayé par le regard de ton père. Celui d'un animal sauvage. Celui que tu pourrais devenir. Tu es un Berserk. Un guerrier des temps anciens. Un humain maudit à l'aide d'un totem représentant le loup. Tu n'as pas été affligé directement, ton père non plus. Cela remonte à l'époque du Moyen-Âge, lorsque ton ascendant décida d'effectuer un rituel pour posséder la férocité du loup. Des griffes et crocs acérées, des yeux sanguinaires, une force bien au-delà des capacités humaines et une envie de chaos prennent le dessus sur ton humanité. Tu ne le contrôles malheureusement pas, considérant ton état comme la malédiction qu'elle est. Bombe à retardement, tu n'as tiré aucune leçon de ton exemple paternel, qui se laissait posséder par l'esprit du loup et devenait plus bête qu'homme. Tu essayes d'éviter les confrontations pour cette raison. Et ton calme n'est qu'une façon que tu as de retarder l’inévitable. Tu ne sais pas ce que tu veux lorsque le loup prend le contrôle, généralement, tu te transformes pour te défendre ou protéger. Mais tu entres dans une frénésie qui te terrifie. Tu n'en parles à personne. Peut-être que ton côté sauvage et solitaire n'est que le reflet de cette partie de toi que tu refuses d'admettre.

ϟ Autre chose à savoir sur ce personnage ? ▬ (Il se plait au cirque finalement, chose qu'il pensait impossible. Il n'est pas très expérimenté concernant les relations amoureuses, voire pas du tout. Il déteste qu'on touche à ses cheveux, qu'on lui ébouriffe la caboche comme à un gosse. Pourtant, il réagit parfois comme un enfant, préférant aller s'isoler et bouder plutôt que hurler sur les gens. Si quelqu'un essaye de flirter avec lui, il va considérer ça comme une blague et tirer une sale tronche. Il est sérieux. Il est moins sérieux avec quelques bières dans les veines. Il fume souvent. Il y connait rien en surnaturel. Il sait simplement que ça existe. Il n'a jamais cherché à se renseigner sur sa malédiction.)